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Vendredi 13 août 2010 à 22:19

  

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CHRONIQUES MUSICALES

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Jeudi 25 février 2010 à 0:50

ça existe encore
cette force
cette autodérision
ce gosse qui tend
je remplis la poche pour qu'il s'etouffe
pour qu'il se sente compressé, oprimé
et cherche à partir avant
pour qu'il ne pleure pas sa mort
je cherche
lui, rien.

Jeudi 25 février 2010 à 0:46

Regardez Jared Leto et Pensez !


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J'ai besoin de sauver l'instant présent pour me sentir exister, pour me sauver moi-même. pour pérdurer bien que je ne veuille pas forcement laisser de trace. Je veux exister à cet instant et ne pas seulement errer dans ce monde. Perdurer au présent et non vivre au futur, ni errer au passé. Je veux être. j'ai peur d'être abandonnée, de m'abandonner moi-même. J'ai peur d'être oubliée et de devenir transparente, de cesser d'être. J'ai besoin d'être aimée, d'être rassurée, de compter pour les autres pour que les autres m'apportent sans cesse la preuve que j'existe. J'ai besoin d'apprendre, de lire, de me confronter à tout, de tout essayer car j'ai peur de passer à côté de la vie, à côté de moi-même. J'aime immortaliser le présent, la vie comme la mort à travers la photographie, à travers les écrits, à travers les songes et mes pensées. Je ne peux pas ne rien faire car je refuse de laisser filer le temps, je veux agir dans le temps et j'ai peur quand le temps agit sur moi. J'ai besoin de me sentir aimée, j'ai besoin de me sentir aimée, j'ai besoin d'exister dasn le regard des autres. J'aime voir mon ombre, j'aime voir les os et tendons qui surgissent sous ma chaire. J'aime voir la courbe de mon menton dissimulant une partie de mon cou et creusait d'ombre la zone entre mon visage et mon cou, pour mieux la faire apparaître. Je n'aime pas me regarder dans les yeux, je n'aime pas me voir, seulement m'apercevoir. J'aime saisir le regard des autres mais pas quand je leur parle. Je dissimule toujours mes émotions sous un masque d'assurance et d'indifference, de mystère pour lire le questionnement dans les yeux de l'autre. J'aime scruter le regard des autres, saisir leurs réactions. J'aime étudier le comportement des gens, saisir leur personnalité ou me laisser caresser par leurs émotions, leur existence. J'aime contempler le monde et ses sons, ses ombres et ses images. J'aime me confronter au mystère et tenter d'y entrer. J'aime percevoir de la logique, des accidents prévus qui frappent la ligne du temps, et caresser d'un sourire leur idée. J'aime vivre au final, oui j'aime vivre. Je ne sais pas si j'aime cette vie mais je veux continuer à l'explorer, encore et encore, durant des ages et des vies proches et lointaines. Je pourrais mourir mais je ne meurs pas. Mais je ne fais pas que continuer à vivre, j'explore la vie et la mort, la pensée sans normalité ou à travers la normalité. Je m'interroge et j'ai besoin de m'interroger. Tout comme j'ai besoin d'agir, de faire, d'inscrire une liste de choses faites pour me sentir exister, pour ne pas avoir l'impression d'avoir perdu contre le temps, ou pour m'empêcher de réfléchir, d'avoir peur.
J'ai souvent peur. Je me sens devenir autre. Je me sens perdue à l'intérieur de moi-même. J'ai peur de me confronter à ce que je suis et pourtant j'ai peur de ne pas vivre selon ce que je suis, car vivre n'est vivre que selon ce qu'on est, et pas seulement ce que le monde veut que l'on soit. Vivre, c'est se trouver soi pour continuer le chemin de nos vies. Mais vers quoi ? Le bonheur ? L'amour ? La sérennité ? Quel absolu ? Combien de vies pour cela ? Ou bien ce n'est que vivre dans l'illusion d'un but à atteindre pour continuer à vivre. l'espoir est une énergie qui permet au corps de vivre. Les désirs en sont de même. L'homme est trop faible par rapport au monde pour continuer à vivre, à perdurer et pourtant il perdure et vit. Car il aime et veut aime, car il est aimé et veut continuer à être aimé, car il ressent et veut continuer à ressentir, car il sent la vie en lui et veut continuer à la sentir. Il se fiche de penser, de laisser une trace à travers un autre corps. Il veut éprouver du plaisir à penser et à laisser une trace à travers un autre corps, une descendance. Tout n'est que plaisir et recherche de plaisir. L'homme qui meurt tente de saisir un dernier instant de lumière, une dernière idée de bonheur par plaisir, pour achever sa vie dans le plaisir.

Pourtant la vie souvent ne commence pas dans le plaisir et rarement s'achève dans le plaisir. Est-ce la victoire d'avoir atteind l'ovule, le plaisir après l'effort qui ferait de l'homme un futur combattant, un futur homme d'action et non d'inaction, ce qui le pousse à agir tout le long de sa vie, y compris vers la mort. Désir inné de lutte pour commencer la vie, et pour que la vie ait lieu et perdure par l'énergie de la lutte. Ce n'est plus plaisir mais lutte. Lutte incessante pour continuer à vivre. Quand s'achève la lutte s'achève la vie. Si un autre choisit notre mort, nous luttons quand même pour préserver la vie. Si notre esprit veut la mort, notre corps lui luttera jusqu'au bout. L'esprit ordonne mais c'est le corps qui achève la lutte. Ou bien est-ce l'esprit qui décide quand le corps et la vie s'achève.

Jeudi 26 novembre 2009 à 17:06

j'ai recommencé les conneries depuis la semaine dernière
des moments d'absolue dépravation, déni de moi-même
sentiment de perte, pensée qui ne se fixe plus à rien


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un voile se pose sur mes yeux,
ma pensée divague et ne fixe plus
mes yeux fixent mais ne voient plus
et mes lèvres, légèrement entrouvertes,
sont l'écarlate témoin du reste de ma vie.
au palais déchiré se colle ma langue
et des bulles restent là, stagnant
par automatisme j'avale et respire subitement.

mon corps aplati , ma chaire refroidie, mes sens au repos.

seules mes poils redressés demeurent au combat.
luttant pour réchauffer ma carcasse.
je souris.
mes yeux ébahis aperçoivent la silhouette au dessous de moi
comme un anti-corps , comme une poésie venant de se matérialiser.
Aperçue mais non fixée.
mes yeux ne vont pas dans cette direction,
ne contemplent que le voile et mes doigts tapotant doucement les touches blanches.
lumière artificielle dévoile en clair-obscur mes ombres et mes bosses
mes frissons et mes tremblements.


je les écoute ces touches qui crépitent devant moi.
quelques lumières bleues. la pluie s'est arrêtée maintenant.
ma tête ne bourdonne pas encore, mais je sens comme un écrasement chaud
une pression partant de l'arrière qui soufflerait un air glacé
tout en brûlant à la chaux mon épiderme, mon crâne et ma cervelle.
mes oreilles, elles aussi souffrent.
mais mes doigts accrochés à cette lumière bleue
ne peuvent rien faire.

parfois mon regard se dédouble, ayant trop fixé,
ou bien est-ce mon cerveau qui perdu de fatigue et de trouble
abandonne sa concentration et laisse divaguer mon système.
un bruit sourd au loin qui galope, aigu encore léger
frisson dévale ma colonne vertébrale, pas assez froid pour
faire trembler mes bras et stopper le mécanisme de mes doigts.
j'ai froid et mon esprit n'est plus. Etat second me possède
ou je ne me possède plus, et bave.

Réveil.
 
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Lundi 23 novembre 2009 à 23:38



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DO YOU REMEMBER, NO I DON'T.


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La profondeur de l'âme se résume aux frissons
qui nous parcourent chaque jour, chaque nuit, à chaque
instant de nos vies nous accomplissons un accouchement
de nous-même, révélant nos instincts,  émotions et
désirs enfouis. Ou nous n'en faisons rien et le monde
demeure obscure autant que nos frissons morts-nés.

Au demeurant fragile, ils s'accomplissent replis sur
eux-même à la tiédeur de nos espoirs.

coquille non-fracassée mais voulue. coquille
aspirée dans l'éveil et aussitôt digérée.
Rien n'est sorti. Ce monde n'a pas vécu. Fraîcheur
retombe et résolve les insatisfactions. Notre peau
sentît un frisson, une légère animosité,
un volute. un bref instant cria
gémit et se tut sans émoi. Notre
ombre s'anima et se révolta,
se suicida pour devenir contre-nature et
nous devançant, elle fit mourir
nos pas qui ne pouvaient plus marteler le sol.

Porte du passé fermée par nos peurs.
Ombre tapie nous affronte.
Ne reste plus que l'aube et l'instant.

De nouveau s'électrise notre chair,
s'animent nos veines et nos tripes
répondent unanimes à l'appel.

Ebranlement. tout s'écroule. la
pression sanguine enfin humaine
fait éclater chaque vaisseau devenu
trop mince, trop faible d'inaction. Implosion.
Incendie. Incendie. Incendie !!

INCENDIE DE Justesse
notre âme n'est pas morte
et notre corps tombant chevauche
ses émois,  sa bile et son sang.

Une morte entourée d'effervescence.

Enfin l'âme surgit et tout sort.
Elle se confronte au monde mais
le corps inerte, la chaire glapit, glapit
hurle, l'âme virevolte, court, cherche
une sortie ;  elle tape au voile
de ses yeux, craque, hurle, se
débat contre cette paroi. Les yeux
clignotent sans fin, les paupières  inlassablement
s'ouvrent et retombent
tic tac tic tac tic tac tic tac

Un être inanimé, que recouvre son ombre
et ses yeux illuminés de vie appellent
sans fin la bile, le sang. Close à elle-même.
Close. Corps détraque tombe, tombe
tombe

Et que cette énergie jamais plus ne
se relève. Trop d'hommes tomberont.
Marchons camarades, marchons. Elle
hurle, frappe, exulte mais
n'ayez crainte, le voile
de vos yeux la maintient cachée.
Vous êtes à l'abri. Voyez partout
la grisaille, c'est votre ombre, fidèle
compagne. Devant vous c'est votre ombre.

Dimanche 15 novembre 2009 à 21:33



  335 QUI ES-TU ?
                                                                                                                           
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Réfléchis. Après tout le temps t'es offert.


Ces moments d'oisiveté sont ce qui te manque car tu les remplis sans savoir
sans penser. féru de richesses et de gratification
tu te soumets pour être valorisé. tu te révoltes de ne pas l'être.
tu défends ta place à la froideur de tes mots, si efficaces, si cassants.
cynique tu te trompes de toi. d'être. une vie bien remplie, une vie riche
et épanouissante auprès des même que toi. ne jamais avoir le temps
de réfléchir. surgissent tes angoisses. la solitude est rejetée alors qu'on devrait
admirer un être capable de se voir humain, d'apercevoir son essence, son misérabilisme
et sa fragilité. ses peurs, ses angoisses épanouies pour commencer à vivre
et non cachées, dissimulées ; se leurrer en dépense d'énergie, de fric et d'alcool


la sagesse de l'homme est de se savoir petit mais d'en faire une force de ténacité
et de volonté pour se montrer digne et puissant. mais pas de cette puissance destructrice
la faiblesse de l'homme est de vouloir être puissant pour ne pas voir ce qu'il est : insignifiant.

grappiller du temps. gagner de l'espace. courir vers le manque de tout. se briser par l'inassouvi, le raté,
le manqué. la mort n'est que la peur de nous-même. la peur de manquer au tout. et le tout nous manque
et nous manquera toujours. mais ne pouvant se contenter d'un rien, il dévora le tout et l'autour
et c'est ce qu'il fit
et cela fut le bien et le bon
et cela acheva de le définir
humain.


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Mercredi 11 novembre 2009 à 23:33

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[...]
alors baise mes pieds et abats toi là juste derrière
tout contre cet arbre pourri qui te fera ingurgiter sa sève
qui pourrira en toi
qui pourrira en toi
éjecte toi de là
éjecte toi de cette moisissure
de ces cloportes et cafards qui grouillent et
pullulent sous ta chaire
qui pondent et prolifèrent
ils chantent et grésillent, interférences ont bouffé ton cerveau
ils pullulent te dis-je, ils grouillent sans cesse
inlassablement, leurs milliers de patte percutent tes nerfs, tes reins,
l'odalisque brisée et creux de ton cou, être abimé
relève toi. appuie là ça pullule
ça gicle et tu tombes. craque , se chevauche l'épiderme
craque et transpire de cris. ça tire et s'étire, ça se venge
la sève s'écoule toujours, microscome visite et s'installe
se terre et s'approprie cette chaire aux trous trop grands
cloué au sol. ramassis labyrinthe de pas, d'empreintes vivaces
revit ce corps, l'ère approche, dehors meurt

Lundi 9 novembre 2009 à 19:24

http://11-6.1.cowblog.fr/images/SomeComfortbypaulrichardjames.jpg

les joues gonflées, je courais d'un bout à l'autre de la maison
je sentais mes poumons respirer sans moi, comme une contorsion choisie
et mon souffle volontairement coupé faisait tanguer le monde, et je courais et mon
sourire devenait fixe, je ne pouvais plus penser et mon regard se voilait,
mon esprit terne s'enlisait tandis que mes alvéoles ployaient sous l'arme du vide
je m'abandonnais à mes forces qui d'un souffle s'inversaient
comme un abandon, une victoire du monde, un corps maîtrisé en une
transe indigne dirait mon coeur. j'exultais. je fuyais et m'aimais.


Dimanche 8 novembre 2009 à 18:35

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voudrais-tu, ma mie

accéder à mes ardeurs, mes demandes enflammées, mes
succursales en-miettées afin que toujours au satin de ta peau concèdent
les murmures de ma voix emprisonnée.


afin qu'au contact de tes petits pas enflammés, à reculons
je trésaille e trébuche, et m'effondrant à la fleur de tes tourments
nous- ronde de nuit, je virevolte et crépite de toi.


Voudrais tu bien mon adorée, contempler cette aube lointaine
qui de ses segments emmurés nous rappelle nos errances.
Te souvenir d'une main, d'une ombre, du reflet de ce masque que
toujours tu m'offris aux lendemains de nos mortelles rencontres

voudrais tu ma mort devenir ma vie ?

Dimanche 8 novembre 2009 à 17:13

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 A l'apogée des formes,
des existences, des demeurants
et de l'abstinence démesurée des hommes
pour leur progéniture interdite

A la genèse des formes,
des complaisances, et des idées
qui font chanceler l'homme ; tandis qu'au loin,
imprévues, surgissent ses habitudes à abattre


ses longs rêves qu'il survole d'un attaché-caisse
trempé d'un café serré, d'un coeur serré, d'une
ceinture serrée, d'un existence resserrée sur d'autre


et offerte en pâture, ... à d'autres que lui
Quelle importance? ce n'est que sa vie,

des idées

des formes
...

une apogée ?


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