11-6.1

11--

Lundi 23 novembre 2009 à 23:38



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DO YOU REMEMBER, NO I DON'T.


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La profondeur de l'âme se résume aux frissons
qui nous parcourent chaque jour, chaque nuit, à chaque
instant de nos vies nous accomplissons un accouchement
de nous-même, révélant nos instincts,  émotions et
désirs enfouis. Ou nous n'en faisons rien et le monde
demeure obscure autant que nos frissons morts-nés.

Au demeurant fragile, ils s'accomplissent replis sur
eux-même à la tiédeur de nos espoirs.

coquille non-fracassée mais voulue. coquille
aspirée dans l'éveil et aussitôt digérée.
Rien n'est sorti. Ce monde n'a pas vécu. Fraîcheur
retombe et résolve les insatisfactions. Notre peau
sentît un frisson, une légère animosité,
un volute. un bref instant cria
gémit et se tut sans émoi. Notre
ombre s'anima et se révolta,
se suicida pour devenir contre-nature et
nous devançant, elle fit mourir
nos pas qui ne pouvaient plus marteler le sol.

Porte du passé fermée par nos peurs.
Ombre tapie nous affronte.
Ne reste plus que l'aube et l'instant.

De nouveau s'électrise notre chair,
s'animent nos veines et nos tripes
répondent unanimes à l'appel.

Ebranlement. tout s'écroule. la
pression sanguine enfin humaine
fait éclater chaque vaisseau devenu
trop mince, trop faible d'inaction. Implosion.
Incendie. Incendie. Incendie !!

INCENDIE DE Justesse
notre âme n'est pas morte
et notre corps tombant chevauche
ses émois,  sa bile et son sang.

Une morte entourée d'effervescence.

Enfin l'âme surgit et tout sort.
Elle se confronte au monde mais
le corps inerte, la chaire glapit, glapit
hurle, l'âme virevolte, court, cherche
une sortie ;  elle tape au voile
de ses yeux, craque, hurle, se
débat contre cette paroi. Les yeux
clignotent sans fin, les paupières  inlassablement
s'ouvrent et retombent
tic tac tic tac tic tac tic tac

Un être inanimé, que recouvre son ombre
et ses yeux illuminés de vie appellent
sans fin la bile, le sang. Close à elle-même.
Close. Corps détraque tombe, tombe
tombe

Et que cette énergie jamais plus ne
se relève. Trop d'hommes tomberont.
Marchons camarades, marchons. Elle
hurle, frappe, exulte mais
n'ayez crainte, le voile
de vos yeux la maintient cachée.
Vous êtes à l'abri. Voyez partout
la grisaille, c'est votre ombre, fidèle
compagne. Devant vous c'est votre ombre.

Par FOLInEi le Mardi 24 novembre 2009 à 22:25
J'aime beaucoup ce texte.

Il exprime d'un autre point de vue la complexité humaine, sa bêtise parfois et ses peurs. LE fait que nous n'exploitons pas assez aussi. Enfin c'est ce que j'en ressors. Tout ce qui reste enfermé en nous.

Bref ça me donne juste envie de te lire encore.

Au plaisir de revenir ici comme toujours.

Ps: La première image est somptueusement noire. J'aime beaucoup.
Par joris le Dimanche 29 novembre 2009 à 21:10
: )
Par Boyfling le Lundi 30 novembre 2009 à 18:53
Enfin bon, je voulais te dire que moi aussi je te lis.
 

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