[...]
alors baise mes pieds et abats toi là juste derrière
tout contre cet arbre pourri qui te fera ingurgiter sa sève
qui pourrira en toi
qui pourrira en toi
éjecte toi de là
éjecte toi de cette moisissure
de ces cloportes et cafards qui grouillent et
pullulent sous ta chaire
qui pondent et prolifèrent
ils chantent et grésillent, interférences ont bouffé ton cerveau
ils pullulent te dis-je, ils grouillent sans cesse
inlassablement, leurs milliers de patte percutent tes nerfs, tes reins,
l'odalisque brisée et creux de ton cou, être abimé
relève toi. appuie là ça pullule
ça gicle et tu tombes. craque , se chevauche l'épiderme
craque et transpire de cris. ça tire et s'étire, ça se venge
la sève s'écoule toujours, microscome visite et s'installe
se terre et s'approprie cette chaire aux trous trop grands
cloué au sol. ramassis labyrinthe de pas, d'empreintes vivaces
revit ce corps, l'ère approche, dehors meurt